Qu’est-ce qu’un pervers ? La définition de « perversion » présente d’innombrables difficultés. Au début, le terme a été associé à tort à de prétendues “déviations” sexuelles. Cependant, ce concept est actuellement exclu.
La psychiatrie a adopté les termes « dysfonctionnements » ou « paraphilies » pour les cas liés à des situations sexuelles. On peut vérifier que dans les manuels de diagnostic des troubles mentaux ( DSM-5 et ICD-10 ) la dénomination de perversion est séparée des paraphilies ou des dysfonctionnements sexuels.
Comment pense un pervers ?
Une personne perverse se sent hantée par des pensées obsessionnelles et destructrices, considérant que les attitudes humaines ne sont pas sincères.
De toute évidence, il s’agit d’un état anormal de la personnalité, dans lequel le “pervers” développe une destructivité envers ses semblables par des pensées et des actes de nature perverse.
De nombreuses études scientifiques indiquent que les comportements pervers peuvent être congénitaux. Cependant, ils affirment aussi que le manque d’affection à un stade précoce (dans l’enfance) peut conduire à la gestation d’un esprit aux caractéristiques perverses.
Le pervers développe une personnalité conflictuelle, ses fantasmes sont toujours conscients et il essaie toujours de nuire, d’humilier et de harceler les autres.
Dans les cas où une perversion sexuelle (mieux appelée paraphilie) est associée, il est essentiel pour le pervers d’avoir un cadre où il puisse développer son désir de destruction et une activité à connotation obscène, ou y transférer les humiliations reçues dans un cadre réel ou fictif durant son enfance et son adolescence.
Lorsque la victime du pervers est soumise et humiliée, il éprouve des sensations de triomphe, de domination et de supériorité. En fin de compte, vous devez vous sentir comme un vengeur et non comme une victime.
“Le mal causé par un pervers est aveugle, mais il préfère les personnes proches, comme les parents ou les partenaires sentimentaux.”
-Paul-Claude Récamier-
Rencontrer un méchant
Laissant de côté les cas de paraphilies, la psychanalyse interprète la perversion comme une valeur des structures nosographiques : perversion, névrose et psychose.
Un pervers développe dans une certaine mesure un comportement psychopathique, qui se manifeste de l’enfance à la maturité et ce, dans tous les domaines de sa vie, de la famille au travail.
Il y a des traits communs chez les méchants. Ce sont des personnes qui présentent des traits marqués d’agressivité et d’égoïsme. Ce sont aussi des personnes impulsives, avec des traits d’inadaptation prononcés et un comportement égoïste qui peut devenir agressif.
Ils montrent peu ou pas de communication avec leur environnement. Ils recherchent avec impatience la perfection dans toutes leurs activités, entraînant n’importe qui dans le processus. Ce sont des gens sans empathie, qui montrent un manque absolu de respect envers les autres.
“Seul le temps montre l’homme juste, alors que vous pourriez rencontrer les méchants en une seule journée.”
-Sophocle-
D’après les psychiatres, l’augmentation de la malignité de ces sujets est généralement associée à un isolement émotionnel, qui s’accentue à cause du ressentiment social ou affectif, de la haine, de l’échec, etc. C’est un cercle vicieux qui ne cesse de se nourrir.
Il n’y a pas de remède pour un esprit méchant
Chez une personne perverse, il n’y a pas de retour en arrière : la possibilité d’une guérison n’est pas envisagée. Un traitement doit être entrepris qui commence par faire comprendre au pervers qu’il souffre d’une pathologie et le traitement pharmacologique conséquent, institutionnel et la rééducation des émotions, avec l’orientation professionnelle correspondante, seront la voie à suivre.
Les images radiodiagnostiques du cerveau indiquent que chez les pervers pathologiques, certaines zones liées aux émotions sont observées avec un certain degré de détérioration, c’est pourquoi des antidépresseurs et des antipsychotiques sont proposés dans le cadre du traitement.
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