Quiconque vous dit que nous sommes victimes de notre héritage génétique, dites-lui qu’il a tort. Bien que cela ait une influence indéniable sur le comportement, le rôle de l’environnement est façonnant et impossible à ignorer. Sans son influence, notre capacité d’adaptation serait inexistante.
Dès le moment où nous entrons dans ce monde, nous sommes exposés à une variété de facteurs qui nous influencent et nous changent tout au long de notre vie. Dans cet article nous allons vous proposer les plus importants avec leurs principales caractéristiques.
Quels facteurs environnementaux influencent notre comportement ?
De l’endroit où nous sommes nés à chaque personne qui traverse nos vies, ces facteurs laissent une marque sur nos émotions et nos pensées. Ainsi que sur nos décisions et nos actions. La psychologie sociale a permis la découverte de divers facteurs tels que ceux que nous exposons ci-dessous.
1. Culture et valeurs sociales
L’effet profond que la culture d’une société présente sur le comportement des individus qui la composent est quelque chose qui ne peut être contredit. Les normes, valeurs et coutumes de chacun d’eux sont intériorisées dès l’enfance. Ce qui façonne une personnalité ajustée à ces aspects, qui maintient le fonctionnement du système.
Certaines cultures sont plus collectivistes. Ce qui conduit à une configuration de personnes plus soucieuses du bien-être des autres et de la collaboration. D’autres sont plus individualistes et encouragent la compétitivité et l’indépendance de chacun de ses membres. Les deux sont valables, dans la mesure où les membres de la société sont productifs et que la paix est maintenue.
2. Pression et influence sociales
Dans cette section, il est impératif de mentionner l’expérience de Solomon Asch. Il a montré que les gens sont enclins à modifier leurs réponses pour s’adapter aux opinions des autres. Ces résultats étaient significatifs même dans les situations où le sujet savait que les autres donnaient la mauvaise réponse.
Bien que certaines répliques ultérieures n’aient pas trouvé le résultat concluant d’Asch, cette tendance au conformisme s’est confirmée. De là découle le désir inné de chaque humain de se sentir intégré et d’éviter les conflits avec le groupe social.
3. L’environnement physique et le comportement
En ce qui concerne les facteurs environnementaux, ceux qui sont littéraux sont pris en compte. C’est-à-dire l’environnement physique de la personne. Les stimulations sensorielles (couleurs, sons, icônes, etc.) et la configuration de l’environnement d’un individu ont un effet direct sur sa personnalité.
Un exemple de ceci sont les heures de clarté quotidiennes. Grâce à une étude publiée dans Nature Reviews Neuroscience, il a été confirmé que l’exposition à la lumière naturelle régule les rythmes circadiens et influence la capacité d’apprentissage et l’humeur.
De même, la revue Translational Psychiatry indique que l’interruption de ces rythmes guidés par la lumière altère également les régions cérébrales liées à la régulation émotionnelle. Ce qui entraîne une plus grande instabilité.
4. Premières expériences
Dans cette liste, on ne peut ignorer sa propre expérience. Et, plus précisément, celle qui se produit dans les premières années de la vie. Pendant l’enfance, cette période où la plasticité cérébrale fait de nous des éponges d’apprentissage, les expériences de vie prennent une actualité incontournable.
Sous cette prémisse, la théorie de l’attachement de Bowlby stipule que les premières expériences des enfants dans la relation avec leurs parents produisent des modèles de personnalité dans la vie adulte. En particulier, le type d’attachement qui se développe (sécurisé, insécure, évitant ou désorganisé) sera lié au style parental des parents.
Selon cette théorie, les individus se rapportent aux autres et à leur environnement d’une manière spécifique, qui dépend du style parental de leurs parents.
5. Environnement et comportement: Statut socio-économique
On ne peut ignorer que le niveau socio-économique avec lequel on est né a aussi un impact direct sur le comportement. Dans de nombreux pays, un faible statut socio-économique expose les familles et les individus à de grands risques.
En général, les opportunités de prospérer sont moindres et le taux de décrochage scolaire et le risque de dépendances sont plus élevés. En plus d’autres conséquences exposées dans un article publié dans Acta de investigación psicológico.
Ainsi, les risques et les oppressions qu’une personne subit en raison de son statut économique et social façonnent divers aspects de son comportement, tels que l’affection et l’impulsivité.
L’influence de l’environnement sur le comportement est inévitable
Comme vous avez pu le vérifier, l’environnement influence directement le comportement de l’individu. Il interagit également avec sa charge génétique. Reconnaître les comportements négatifs et essayer de les modifier est nécessaire pour atteindre le bonheur des membres d’une société. En effet, cela garantit leur satisfaction vitale et leur santé.
Enfin, réfléchir sur lesquels de ces facteurs nous affectent sur le plan personnel est d’une grande aide pour élaborer des plans contre l’adversité. C’est un chemin de connaissance de soi bénéfique pour toute personne qui souhaite s’adapter de manière optimale à son environnement.
Comportement humain : racines évolutives et modèles hérités
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