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Films sur la famille

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Nous ne choisissons pas notre noyau familial et, pourtant, c’est l’un des plus décisifs. Que ce soit par simple appartenance, ignorance ou exclusion, la famille prédispose ou encourage souvent certaines décisions.

Maintenant, qu’est-ce que la famille ? C’est un groupe de personnes unies par un premier ou un deuxième degré de consanguinité, même s‘il existe également des relations familiales par adoption.

Les modèles familiaux varient en fonction de différentes variables, telles que la société, la culture ou le poids de la religion. Par conséquent, la régulation des obligations et des droits des familles dans chaque lieu dépend également de ces variables.

On le voit, l’univers familial est immense et complexe. Il a beaucoup de nuances, autant qu’il y a de familles dans ce monde. Quelque chose que nous ignorons habituellement, mais sur laquelle le cinéma nous fait réfléchir.

1. Famille, de Fernando León de Aranoa

Familia est le premier long métrage de Fernando León de Aranoa, un cinéaste qui a déjà travaillé dans le monde de la télévision. En 2012, Paolo Genovese réalise Una famiglia perfetta, un film qui prend comme point de départ l’intrigue de León de Aranoa.

Le thème central du film est la crise familiale. Une dispute qui prend forme à travers la nécessité pour Santiago (Juan Luis Galiardo) de fêter son anniversaire entouré de faux “parents” qui le font se sentir aimé pendant une journée.

Cependant, la représentation théâtrale du clan révèle le côté obscur de cette institution. Quelque chose qui se révèle dans les images métonymiques du générique sur lesquelles la caméra s’arrête pour montrer les détails d’une photo de famille qui cache la véritable relation entre ses membres.

Violence inter-familiale

On trouve de nombreuses références à la violence domestique dans le film. Dans la scène d’ouverture, Martín raconte l’anecdote de la naissance de Santiago qui fait référence à ce type de violence : son père voulait être le premier à le frapper pour que ce ne soit pas le médecin, un étranger, qui lui donnerait les premières “gifles”.

Il y a d’autres scènes dans lesquelles ce type de violence s’illustre : quand Santiago se serre la ceinture et ajoute : « et sinon, on peut toujours l’utiliser pour frapper les enfants ». Dans une autre scène, en regardant une photo de famille, Santiago laisse entendre que son père maltraita sa mère.

Les contradictions inhérentes à cette institution se manifestent dans la juxtaposition de deux plans. D’un côté, les scènes de la pièce ou l’espace des apparitions. Dans ce document, les secrets, les mensonges et les principaux problèmes des artistes émergent, ainsi que la crise du mariage du réalisateur et de l’actrice principale. De l’autre, l’espace de la vie quotidienne ou des scènes de la “vraie vie” des personnages.

2. Nader et Simin, une séparation

Écrit et réalisé par Asghar Farhadi, c’est un paradigme du cinéma iranien contemporain. Dans cette façon de faire des films prévaut la volonté de dépeindre la vie quotidienne et les conflits de la société persane dans une perspective naturaliste et sans artifice.

Fahardi appartient à la nouvelle vague de cinéastes iraniens inaugurée par Abbas Kiarostami. Hormis le film Shah-re-ziba, en 2004, dans lequel il traitait de la peine de mort, l’intrigue centrale du reste des cinq longs métrages qui complètent sa filmographie est la crise relationnelle.

Nader (Payman Moaadi) et Simin (Leila Hatami) sont un couple iranien de la classe moyenne qui entama une procédure de divorce. Elle souhaite que toute la famille parte à l’étranger, où sa fille Termeh aura un avenir meilleur. Nader refuse, son argument est qu’elle doit s’occuper de son père atteint de la maladie d’Alzheimer.

Le film décrit le processus de destruction de deux familles du fait que leurs membres mettent leurs intérêts personnels avant la transparence et la vérité. En arrière-plan, la résolution d’un conflit qui oppose les couples représentés dans le film.

Dès le début du film, le spectateur est un témoin privilégié dont le jugement sur le comportement et l’attitude des personnages varie en fonction des informations dont il dispose.

3. Rosetta

Parmi les films sur les familles, on en trouve aussi certains dans lesquels l’abandon et la négligence des parents marquent le sort de leur progéniture. Palme d’or au Festival de Cannes 1999, ce film des frères belges Jean Pierre et Luc Dardenne fut l’expérience cinématographique la plus viscérale de l’année.

Rosetta, interprétée par Émilie Dequenne, vit dans un garage avec sa mère alcoolique. Elle veut juste changer de vie. La lutte pour le travail décent illustre également la lutte des pauvres contre le système capitaliste.

Rosetta est un personnage qui s’installe dans le cœur du spectateur avant qu’il n’ait le temps de réfléchir sur elle. Tout se passe comme si les frères Dardenne voulaient transformer une expérience de réalisme en quelque chose de “banal”. Le film fit une telle impression en Belgique qu’une loi sur le salaire des jeunes fut votée en novembre 1999 sous le nom de « plan Rosetta ».

4. Va, Vis et deviens, par Radu Mihaileanu

Le premier film épique consacré à l’émigration des juifs éthiopiens vers Israël. Le travail de Radu Mihaileanu suit une formule qui permet aux téléspectateurs de s’impliquer émotionnellement dans une histoire qu’une grande partie de la planète ignore.

Schlomo est un garçon éthiopien de neuf ans qui est envoyé par sa mère dans “l’Opération Moïse”, un programme qui renvoie les Juifs éthiopiens en Israël. Mais Scholomo a un secret : il n’est ni juif ni orphelin, deux mensonges qui marqueront toute son existence.

En Israël, Schlomo a la chance de tomber dans une famille heureuse et aimante, composée d’une mère protectrice, d’un père attentionné et d’un grand-père sage. C’est un drame familial qui couvre la politique complexe et conflictuelle d’Israël, dans laquelle les modérés s’affrontent avec les fondamentalistes sur « l’âme » du pays.

Le jeune Schlomo se retrouve au cœur du débat, alors que les opinions des personnes noires, orthodoxes et laïques explosent sur fond de protestations politiques, de raids aériens et de préjugés raciaux.

Va, Vis et Deviens est autant l’histoire d’un enfant que celle de toute personne qui commence à grandir et qui renaît dans un nouveau pays.

5. Little Miss Sunshine, de Jonathan Dayton et Valerie Faris

Étant un mélodrame familial, Little Miss Sunshine est une magnifique mise en scène de la formule consistant à faire vivre une famille ensemble pendant une période de temps considérable.

Little Miss Sunshine représente le meilleur du cinéma américain, où en plus des grands films montés en studio, il y a aussi la production de films indépendants.

La famille Hoover se rend en Californie pour soutenir la plus jeune du clan (Abigail Breslin) alors qu’elle tente de remporter le concours Little Miss Sunshine. Pendant le voyage, chacun d’eux devra affronter ses propres fantômes.

Une famille ensemble sans le savoir

La famille se compose de six personnes. Sheryl Hoover (Toni Collette), une mère qui doit chaque jour assumer davantage de responsabilités. Et à cela s’ajoutent les soins d’un frère qui tenta de se suicider.

Pendant ce temps, le mari de Sheryl, Richard Hoover (Greg Kinnear) tente de se lancer dans une carrière de conférencier motivateur. Le fils de Sheryl, Dwayne (Paul Dano), jura de ne pas parler tant qu’il n’aura pas atteint son objectif de devenir pilote d’essai dans l’Air Force.

Le père de Richard, Edwin (Alan Arkin) vit également avec la famille. Il vivait dans une résidence, mais ses flirts avec la drogue le firent expulser du centre.

Enfin, il y a Olive (Abigail Breslin), une aspirante candidate à un concours de beauté. Little Miss Sunhine nous rapproche d’un groupe d’âmes quelque peu naïves assiégées par des conflits qui doivent commencer un voyage pour atteindre cet objectif qui les unit.

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