Le FOMO, ou le nouveau visage de l’anxiété

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Vous pensez que votre vie va trop vite ? Que la société exige que vous soyez constamment au fait de ce que vos contacts postent sur les réseaux sociaux ? L’outil fondamental de votre vie est votre téléphone, votre tablette ou un appareil électronique ? Alors, cet article sur le FOMO peut vous intéresser.

Lorsque vous êtes sur les réseaux sociaux et que vous examinez les profils de vos contacts, vous pensez que leur vie est très intéressante et amusante au vu de toutes leurs publications. Vous pouvez aussi ressentir le besoin presque obsessionnel de vérifier votre téléphone. Vous éprouvez la nécessité d’être au courant de tout. Et quand vous ne le faites pas, vous avez l’impression d’être en retard. De plus, vous commencez à ressentir de l’inconfort, de l’anxiété et/ou la peur de l’exclusion sociale ou encore un sentiment de solitude. Si oui, alors bienvenue dans le monde du FOMO, ou Fear Of Missing Out.

« Si tu acceptes d’être toi-même, que tu ne te compares pas ni n’es en compétition avec les autres, alors sûrement que tout le monde te respectera. »

-Auteur anonyme-

Peu à peu, notre cerveau s’étourdit alors que nous nous laissons envahir par le besoin d’être connecté. Et de passer en revue tout ce qui se passe sur les réseaux sociaux. Des émotions telles que la jalousie ou la peur de ne pas aller de l’avant se manifestent. Surtout si nous nous comparons aux autres.

Un de ces signes vous est familier ? Vous vous sentez concerné par la nomophobie, c’est-à-dire la peur irrationnelle qui apparaît lorsque vous ne pouvez pas utiliser votre téléphone ? Vous avez des symptômes de phubbing, ou autrement dit, vous ignorez les personnes en face de vous car vous êtes scotché à votre téléphone portable ? Si c’est le cas, vous faites probablement partie des victimes du FOMO.

Le FOMO, ou la peur de rater quelque chose

La nécessité de jeter un oeil à votre mobile et d’avoir connaissance des dernières publications de vos contacts peut entraîner des souffrances inutiles. La plupart d’entre nous sommes curieux de savoir ce qui se passe dans notre environnement en ligne. Cela peut aussi, à l’extrême, devenir une partie importante d’un tableau clinique.

La peur de ne pas être au courant de ce qu’il se passe sur les réseaux sociaux et la tendance à comparer notre vie à celle des autres génèrent souvent en nous un sentiment de pessimisme. Cela fragilise énormément notre confiance en nous-même, et nous fait croire que notre vie est moins intéressante que celle de nos amis. Le FOMO nous isole progressivement et diminue notre capacité de concentration.

Cette peur a également le pouvoir de conditionner la valeur que nous octroyons à nos réalisations. Nous accordons plus d’importance à ce qu’il se passe sur les réseaux sociaux que dans la vie réelle. Il est clair que les fêtes, les voyages, les sorties dans des restaurants chers ou les réalisations professionnelles créent des tendances dans le monde des réseaux sociaux. Cependant, n’oubliez pas que cette exposition est partielle et qu’elle constitue rarement une vision ajustée de la réalité de celui qui la publie.

Lorsque vous êtes victime de FOMO, l’absence de connexion génère angoisse, anxiété et stress. Pour la même raison, il est très important que vous fassiez un travail de régulation émotionnelle. Ayez donc plus de contacts réels que virtuels. Et planifiez des activités en dehors du monde technologique, comme par exemple la marche ou la danse.

Curiosité ou obsession de savoir tout ce qu’il se passe sur les réseaux

Le téléphone est un outil très puissant. Un distracteur permanent qui peut sérieusement conditionner notre vie. Le besoin constant de le consulter, de l’utiliser et d’être au courant de ce qui se passe sur internet peut découler du désir de recevoir l’approbation et l’admiration des autres. Bien que nous soyons tous curieux de savoir ce qu’il se passe, nous ferions mieux de faire taire cette curiosité. Et de l’empêcher de prendre le contrôle de nos vies.

De même, sachez que le FOMO touche davantage de jeunes ayant une dépendance familiale ou sociale. Ils utilisent souvent les réseaux pour construire et réaffirmer leur identité. C’est pourquoi ils ne veulent rien manquer de ce qu’il se passe dans le monde virtuel.

jeune fille souffrant de fomo

Enfin, il est important de comprendre qu’il n’y a rien de grave à avoir une vie plus calme que celle que certaines personnes semblent projeter sur les réseaux sociaux. Cela ne vaut pas la peine de vous comparer ou d’en faire trop. Consacrez votre motivation pour des objectifs « réels ». Essayez de ne pas laisser les réseaux finir par ériger une barrière qui vous isole de vos amis et de votre famille. Faites une analyse critique de ce que vos amis publient sur le net.

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