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La Claustrophobie

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La Claustrophobie vient de la racine latine claustro, qui signifie cloîtrer, enfermer et du grec phobos, qui veut dire la peur.

La claustrophobie est donc la peur pathologique et maladive des espaces confinés, des lieux clos, des petites pièces, de l’enfermement en général.

Les stratégies d’évitement

Les personnes claustrophobes sont conscientes du degré irrationnel de leur crainte.
Elles sentent que leur peur est infondée et ne savent pas toujours pourquoi elles en souffrent.
L’élément déclencheur est souvent enfoui dans leur inconscient : un accouchement douloureux où l’enfant est resté longtemps « coincé » avant de sortir ?
Une punition dans un placard ou dans une pièce fermée à clé ?
Dans tous les cas, les personnes claustrophobes mettent beaucoup d’énergie et d’imagination à trouver comment éviter telle ou telle situation angoissante.
Prendre l’escalier, choisir le bateau pour éviter le tunnel sous la Manche, dormir la fenêtre ouverte, etc.
Cela ne fait pourtant qu’accentuer le problème : plus on cherche à éviter une situation, plus on alimente sa peur.

Peut-on soigner la claustrophobie ?

Les stratégies d’évitement permettent de ne pas se retrouver confronté aux situations qui angoissent, mais ne soignent pas la cause profonde.

Pour soigner cette peur maladive, il est conseillé de se rapprocher d’un professionnel pour suivre une thérapie cognitive et comportementale (TCC), de manière à remettre dans l’ordre les peurs réelles et les craintes irrationnelles.
Il faut déshabituer le cerveau. Plus l’angoisse est ancienne et enfouie, plus le travail sera long.
Il faut que la mémoire et le cerveau soient confrontés à l’absence de danger de manière répétée pour qu’ils puissent être désensibilisés, un peu comme on le fait pour les allergies. Le patient doit être convaincu psychologiquement, dans ses tripes, que la situation est surmontable et qu’il n’y a pas de danger. La personne claustrophobe pourrait être amenée à prendre l’ascenseur dix fois pour un étage, puis dix fois pour deux étages. Elle apprendra également à mieux contrôler sa respiration et son imaginaire, pour (ré)ordonner de manière rationnelle sa peur.

Les résultats sont positifs, lorsque l’on trouve l’élément déclencheur, la peur s’efface.

ChMaille

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