Un changement est un défi. Une aventure que nous entreprenons la plupart du temps partiellement ou totalement à l’aveuglette. Qu’il soit nécessaire ou non, le changement nous oblige à faire face à l’incertitude de ce qui va se passer et d’abandonner le mécanisme de sécurité auquel nous étions habitués.
Choisir un chemin peu connu, sur lequel nos pas ne sont pas marqués, est un exercice de courage et souvent d’intelligence également. Il est difficile de voyager vers ce qui est inhospitalier. Il en va ainsi même lorsque cette nouvelle option est meilleure que la précédente. Peu importe qu’il s’agisse d’un emploi avec davantage de responsabilités, d’inclure dans notre quotidien une routine d’exercice ou de commencer une relation.
Bien que le changement soit nécessaire, il s’agit d’un processus. Et, en tant que tel, nous devons passer par une série d’étapes avec leurs états émotionnels respectifs et leurs conséquences. En outre, nous devons garder à l’esprit que notre cerveau préfère ce qui est permanent. Il préfère la stabilité et le sentiment de sécurité que lui confère ce qui est connu. Notre cerveau nous joue donc parfois des tours, suscitant des doutes et utilisant la nostalgie pour nous retenir.
Il existe donc des changements qui, même s’ils nous conduisent à ce que nous désirons, nous font également mal. Changer signifie d’une certaine façon dire adieu à ce qui, jusqu’à maintenant, faisait partie de notre vie. Il peut s’agir ici d’habitudes, de personnes ou de situations. Dès lors, que pouvons-nous faire pour gérer ce sentiment de perte ?
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