A la suite de l’expérimentation d’une première crise de panique, les individus identifient un avant et un après dans leur vie. Ces expériences terrifiantes qui semblent arriver de nulle part sont associées à de nombreux symptômes physiques. Lorsqu’elles se déclarent, il est donc commun de penser que nous allons mourrir et qu’à tout moment, notre cœur va lâcher.
Ceux qui n’ont pas vécu de crise de panique peuvent avoir des idées préconçues erronées de cette condition. En fait, il est commun de penser que ces crises n’affectent que les personnes inquiètes voire peureuses. Il est également courant de penser que les crises de panique apparaissent dans des situations très concrètes lorsque l’on subit une peur incontrôlable, comme le fait de devoir parler en public, de monter dans un ascenseur ou dans un avion, etc.
Cependant, il est essentiel de comprendre que les crises de panique peuvent surgir à n’importe quel moment de notre vie sans pour autant pouvoir identifier d’élément déclencheur concret. Certains se réveillent par exemple au beau milieu de la nuit en ressentant une sensation de panique alarmante et en croyant qu’ils sont en train de subir un infarctus du myocarde. D’autres subissent ces crises en parlant au téléphone, en dînant avec des amis ou en faisant les courses au supermarché.
Un autre aspect doit absolument rester dans notre esprit : chacun d’entre nous peut souffrir d’une crise de panique. Que nous le croyons ou non, ces expériences n’ont rien à voir avec notre personnalité, notre âge ou les circonstances. L’anxiété est quelque chose que la majorité de la population expérimente.
Il est donc recommandé de savoir ce qu’il se passe et de savoir comment agir lorsque nous vivons ce type de crise pour la première fois.
Que se passe-t-il après l’expérimentation d’une première crise de panique ?
Nous avons tous à notre disposition de nombreuses techniques et ressources afin de gérer notre angoisse. Néanmoins, nous manquons bien souvent d’informations. Lorsque nous souhaitons connaître les symptômes de ce type de crise, nous errons généralement. Nous ne sommes pas capables de comprendre que l’anxiété prend le contrôle de notre corps et de notre esprit. Nous ne connaissons pas les conséquences de cette situation et pas non plus les signes de manifestations de la limite avant son apparition.
Pour cette raison, nombreux sont ceux qui sont incapables d’identifier une crise de panique. Dans notre idéal, les autres peuvent subir ce genre de crises, mais pas nous. C’est une chose que nous pouvons voir à la télévision et pour laquelle la réponse est de respirer dans un sac en papier. Mais ces informations ne suffisent pas. Il est essentiel de pouvoir compter sur des informations fiables et une certaine connaissance des troubles psychologiques afin de pouvoir intervenir le plus tôt possible.
Découvrons ce qu’il se passe à la suite de la première crise de panique.
Après une première crise de panique, nous nous rendons aux urgences et le diagnostic nous surprend
Lorsqu’un individu souffre d’une crise de panique pour la première fois, la peur s’étend en lui de manière exponentielle car il ne comprend pas ce qui lui arrive. L’anxiété se répand et l’ignorance et l’incertitude prennent le dessus. Tachycardie, manque d’air, vertiges, tension musculaire… Il est commun de se rendre aux urgences en pensant que l’on subit un infarctus.
Lorsque le diagnostic tombe, nous sommes généralement très surpris. Lorsque l’on annonce à un individu qui vient de vivre cette situation que l’origine de son problème est mentale et non physique, il passe généralement par une phase d’embarras ou de déni. L’expérimentation de cette situation est tellement physique que de nombreuses personnes exigent une seconde opinion (nouveaux examens et nouveau diagnostic). Généralement, on prescrit des anxiolytiques à l’individu pendant une période limitée et on lui fournit un arrêt de travail.
Le cycle infernal de la peur commence
Bien que leur manifestation commence de manière brutale, les crises de panique sont le produit d’un développement. Elles sont le déclencheur physique d’un état émotionnel défavorable maintenu durablement. Très souvent, ceux qui expérimentent ces crises ont accumulé un lourde charge d’angoisse pendant les mois ou les années qui ont précédé.
Après l’expérimentation de la première crise de panique, l’anxiété secondaire fait son apparition. Il s’agit d’un état dans lequel nous finissons par développer une peur intense de la répétition de cette crise. C’est une crainte constante de devoir subir à nouveau cette symptomatologie intense et cette perte de contrôle. Tout cela nous pousse à rétro-alimenter la peur et nous tombons dans un cercle vicieux qui intensifie les risques de revivre la situation.
Puis viennent l’impuissance et la complexe recherche d’aide
A la suite de l’expérimentation d’une première crise de panique, le rapport à la recherche d’aide est particulier. A un moment donné, l’individu prend conscience de son impuissance. Tôt ou tard, il se rend compte qu’il perd le contrôle de sa vie. L’angoisse de souffrir d’une nouvelle crise et la raison inconnue de son déclenchement le poussent à tenter de trouver une solution pour traiter la situation.
Néanmoins, cette recherche d’aide n’est pas toujours réalisée de la bonne manière. Certains prennent des cours de yoga, d’autres appliquent des techniques de relaxation et de méditation pour réduire le risque de vivre ces situations. Cependant, le résultat n’est pas toujours optimal. L’angoisse persiste car elle est un ennemi complexe et vicieux qui s’est installé il y a bien longtemps dans la vie du patient. Il faudra donc avoir recours à des stratégies plus spécialisées. On fait référence à l’action des spécialistes.
La thérapie psychologique est l’unique moyen de réduire les crises panique et la réalité émotionnelle se cachant derrière ces manifestations. Peu à peu et avec de l’engagement, nous finissons par retrouver l’équilibre vers une vie plaisante et satisfaisante.
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