Petite présentation d’un mal peu commun, la didaskaleinophobie.
Que vous aimiez ou non l’école, le dimanche est souvent une journée difficile.
La simple idée de devoir se lever aux aurores pour y retourner peut en décourager plus d’un, voire même faire peur.
Chez certaines personnes, c’est une vraie maladie.
Les causes de la phobie scolaire:
D’après certains auteurs, la phobie scolaire intervenant dans la petite enfance serait surtout liée à des angoisses de séparation.
A l’adolescence, elle serait propre à une période de maturation difficile à supporter pour l’adolescent comme pour la famille.
Il existe certains risques associés comme les troubles du sommeil, la dépression, la baisse d’estime de soi et le risque suicidaire.
Comment traiter une phobie scolaire ?
A l’adolescence, le retour en classe est mesuré entre 40 et 60 %.
Curieusement, le sexe féminin, avoir plus de 16 ans ou le fait d’être le dernier d’une fratrie sont des facteurs freinant la guérison.
Une prise en charge précoce améliore l’évolution du trouble.
Selon les auteurs, on décrit une répartition en tiers des différents cas :
- Un tiers évolue vers un trouble psychiatrique franc comme les troubles anxieux, la dépression ou un trouble de la personnalité.
- Un tiers se rétablit très favorablement.
- Un tiers se rétablit mais gardent des difficultés d’intégration sociale ou professionnelle. Les risques de marginalisation sociale et de délinquance sont augmentés.
Le traitement s’avère complexe, difficile et souvent décevant. Il repose sur une psychothérapie individuelle et une prise en charge familiale.
Le changement significatif est capital dans le processus de guérison : cela peut être un changement de milieu scolaire, un déménagement, une hospitalisation ou une remise en cause profonde de l’équilibre familial.
Une prise en charge institutionnelle pourra être envisagée après 6 mois d’échec du traitement ambulatoire.
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