Le syndrome de Hulk est un syndrome peu connu du public non spécialisé. Il se caractérise par de soudains éclats de colère.
Ces explosions se transforment souvent en comportements violents. Médicalement, on parle du syndrome d’Amok. Néanmoins, on donne généralement à ce syndrome le nom du populaire monstre vert : Hulk.
Hulk est un personnage de la bande dessinée Marvel. Il est également apparu dans plusieurs films appartenant à l’Univers Cinématographique Marvel. Parmi ces films figurent le dernier épisode de la saga Thor, ainsi que The Avengers. Hulk est l’alter ego du doux Dr Bruce Banner. Le Dr Banner a été contaminé alors qu’il procédait à des expériences sur des déchets toxiques.
Dès cet instant surgit en lui une seconde personnalité. Hulk émerge alors dans le Dr Banner. Ce monstre imposant apparaît soudainement, est violent et aime détruire les choses autour de lui. Le Dr Banner ne peut pas contrôler Hulk, et inversement. Le Dr Banner doit progressivement apprendre à « vivre » avec le monstre vert.
Le syndrome de Hulk, ou syndrome d’Amok
En égard à sa caractérisation dans les bandes dessinées, Hulk présente ce profil selon lequel il existe des comportements très intenses et incontrôlés issus de la colère ou de la rage. N’oublions pas que la colère, lorsqu’elle est contenue, bâillonnée ou systématiquement niée, peut nous faire exploser de manière très violente.
Selon les experts, le syndrome de Hulk est lié à des facteurs culturels. Le syndrome de Hulk a en effet été documenté dans de nombreuses cultures. Apparaissent alors de petites particularités et spécificités propres à chaque culture par rapport au syndrome.
Le monde occidental disposait déjà de documentation sur le syndrome de Hulk avant l’apparition du personnage Hulk. Il était connu sous un autre nom : le syndrome d’Amok. Le mot Amok est tiré du terme malais meng-amok. Il signifie, au sens large, « attaquer et tuer dans une colère aveugle ».
Nous pensons que le syndrome de Hulk est la cause de nombreux dommages. Il est à l’origine de nombreux combats. Des études suggèrent néanmoins que la fréquence du diagnostic est bien inférieure à son incidence réelle dans la société. Par exemple, de nombreuses personnes qui souffrent du syndrome d’Amok et qui commettent un crime pendant la manifestation de leur colère peuvent se suicider à la fin de l’épisode.
Transformer la rage en énergie
Toute colère n’est pas négative. Refuser certaines humeurs n’a en effet aucun sens. Une personne émotionnellement saine est celle qui s’autorise à ressentir tout l’éventail des émotions.
Cela inclut les émotions de valence négative telles que la colère ou la tristesse. La colère remplit en effet sa fonction lorsqu’elle nous avertit : attention, il se peut qu’ils violent tes droits .
Elle joue également un rôle lorsqu’elle nous donne de l’énergie : attention, « réagis, tu ne peux pas les laisser abuser de toi ou de quelqu’un que tu aimes ». Le problème apparaît lorsque c’est l’émotion, avec son message et son énergie, qui arrive à dominer notre comportement.
La gestion de la colère exige alors l’intervention de notre intelligence émotionnelle. Les explosions de rage causées par le syndrome de Hulk peuvent en effet devenir un élément qui joue en notre faveur si nous y travaillons avec dévouement.
Il est important de comprendre que le contrôle de la colère est un processus qui exige un effort conscient. Il s’agit en outre d’un processus très gratifiant. Un individu peut en effet canaliser l’énergie qui générait auparavant la violence à travers un plan de travail organisé.
N’oublions pas que le syndrome de Hulk n’est pas une qualité définitive du caractère d’un individu. Il peut être travaillé et se transformer en une force.
Comment canaliser la colère
Voici quelques stratégies pour gérer plus facilement notre colère. La probabilité de devenir la proie d’un syndrome de Hulk s’en trouvera dès lors réduite.
- Faire de l’exercice et prendre l’air : l’exercice permet à notre corps de drainer plus facilement l’énergie accumulée. De plus, l’exercice libère certaines hormones associées au bonheur
- Externaliser les pensées : il est parfois difficile d’exprimer efficacement nos sentiments. La communication émotionnelle que nous faisons est toutefois très importante car la quantité et la qualité de l’aide que nous recevons en dépendra
- Méditer : apprendre à laisser notre esprit vide est une compétence qui peut aider dans des situations émotionnelles très intenses. Il est par exemple possible, grâce à la méditation, d’atteindre une meilleure connaissance de soi.
N’oubliez pas que la colère et la frustration font partie de notre palette d’émotions. Essayez de leur faire de la place de manière intelligente. La meilleure façon de gérer ces sentiments est de les canaliser à travers des comportements qui vous sont bénéfiques.
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