L’énergie est l’un des concepts fondamentaux du bouddhisme zen. Elle circule constamment et doit être réglementée afin de ne pas générer de déséquilibres. Si cela se produit, la spirale dite réactive commence. Un cycle dont il est difficile de sortir et dont le résultat est l’angoisse.
Le bouddhisme et la pleine conscience parlent d’une forme positive et négative de stress. Le stress négatif est dû à la spirale réactive. En cela, il existe une chaîne d’attitudes et de comportements qui conduisent à une décompensation significative, qui affecte à la fois le corps et l’esprit.
L’important dans l’identification de la spirale réactive est que, si nous sommes en mesure de la reconnaître, nous sommes également plus en mesure de l’éviter. Il convient d’empêcher la première étape d’avoir lieu et, de cette façon, d’éviter de commencer cette chaîne qui mène à un état sans harmonie.
“Aucune passion comme la peur n’enlève aussi efficacement à l’esprit la capacité d’agir et de raisonner.” -Edmund Burke-
Stress et bon stress
Le stress n’est pas considéré comme bon ou mauvais dans le bouddhisme et la pleine conscience. Cependant, selon la façon dont il est canalisé, il peut devenir un type ou un autre. Un bon stress s’appelle stress. Et le mauvais stress, le même qui donne lieu à la spirale réactive, est appelé détresse.
Le stress découle de ce certain déséquilibre qui prend naissance lorsque nous nous mettons au défi ou que nous avons l’intention d’atteindre un objectif. En ce sens, la nouveauté peut produire une certaine angoisse. Cependant, parce que vous le voulez et que vous le considérez comme positif, cela finit par se traduire par être une émotion ou un enthousiasme. Cela n’implique pas de conséquences négatives.
Le stress, d’autre part, est une tension destructrice. Il provient de l’accumulation d’inquiétudes ou lorsqu’on est confronté à une tâche qui produit la peur ou le rejet. Ce type de stress fatigue, entrave et affecte également le corps. Il se manifeste par de l’anxiété, devenant instinctif (erratique et irrationnel) dans notre façon d’agir.
Une histoire bouddhiste
Une vieille histoire bouddhiste raconte qu’il y avait un jeune homme qui ne pouvait pas avancer dans son illumination spirituelle. Aussi dur qu’il essayait, il ne pouvait pas grandir mentalement et spirituellement. Alors Bouddha a voulu l’aider. Pour comprendre l’articulation de son erreur, il a utilisé une métaphore.
Il a demandé au jeune homme ce qui s’est passé lorsque les cordes d’une guitare étaient trop serrées ou ce qui s’est passé lorsque les cordes étaient trop lâches. Le jeune homme a répondu que dans les deux cas, le son était imparfait. Plus que de la musique, il produisait du bruit. Puis Bouddha lui a dit que la croissance spirituelle était régie par des règles similaires.
Lorsque vous voulez aller de l’avant et qu’il y a un excès d’efforts, l’esprit finit par être forcé. Cela provoque trop de tension et au lieu de favoriser la croissance, cela l’arrête. Quelque chose de similaire se produit dans la situation inverse. Lorsque nous voulons aller de l’avant, mais que nous n’accompagnons pas le désir de suffisamment de tension, l’oisiveté finit par gagner la partie.
La spirale réactive
Nous ne nous immergeons pas automatiquement dans la spirale négative du stress. Avant de tomber, nous suivons une série de comportements qui augmentent notre tension intérieure. Au lieu d’arrêter cette force destructrice, nous lui donnons libre cours sans nous en rendre compte.
Les composants de la spirale réactive sont les suivants :
- Manque d’attention. Le cycle spiralé réactif commence par la négligence. C’est-à-dire un manque de concentration sur ce qui nous arrive à l’interne. Nous passons à côté de nos pensées, de nos émotions et de nos états physiques.
- Déconnexion. C’est la perte de communication avec nous-mêmes. Nous nous connectons à l’extérieur, mais nous cessons de prendre en compte ce que disent notre esprit, notre cœur et notre organisme.
- Déréglementation. Si nous ne le savons pas et sommes déconnectés, nous pouvons ressentir un grand malaise. Plusieurs fois, nous essayons de le résoudre en adoptant des positions extrêmes, telles que vider ou remplir complètement notre programme.
- Désordre. Les pensées, les émotions et les actions commencent à devenir chaotiques. Il n’y a pas de vraies lignes directrices pour guider notre comportement. Nous cessons de nous orienter vers des objectifs définis, en agissant de manière erratique.
- Déséquilibre. Tout ce qui précède génère un déséquilibre important. La décompensation conduit à des humeurs complexes, telles que le découragement généralisé, l’anxiété constante ou la maladie physique.
De cette façon, tout commence par l’inattention, par la distraction. Ne pas être conscient du moment présent nous fait facilement perdre de vue les situations et la gestion de nos émotions. Ainsi, tant que nous resterons à l’écoute, nous ne serons pas en proie à la spirale réactive.
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