Bien que parfois, certaines personnes nous le font croire, pour être heureux il n’est pas nécessaire de rivaliser, de se mesurer aux autres ou de se mettre à l’épreuve dans mille défis. Le bien-être authentique est atteint en travaillant avec soi-même, en nous ayant comme seule référence, en étant capable de réaliser ce dont nous avons vraiment besoin.
Pour autant, s’il y a quelque chose que l’on nous inculque presque inconsciemment lorsque l’on est enfants, c’est le besoin d’entrer en compétition.
Celui qui termine ses devoirs plus tôt peut aller à la cour de récréation, celui qui obtient les meilleures notes est le premier de la classe, les plus extravertis, amicaux et attirants ont plus de succès social à l’école. D’une manière ou d’une autre, il faut toujours « être mieux que l’autre » pour obtenir des récompenses.
D’une part, il y a notre capacité d’effort et notre volonté d’atteindre certains objectifs. Travailler pour ce que nous voulons et donner le meilleur de nous-mêmes en toute circonstance est approprié et recommandé.
Cependant, le problème arrive quand arrivent ceux qui ont toujours le besoin de rivaliser avec les autres, de s’efforcer d’avoir plus que ce que l’autre a et de garder un avantage éternel.
Ce sont des situations fréquemment rencontrées et qui nous soumettent parfois à une usure indéfinissable. Découvrez-en plus sur ce sujet.
Gagner dans la vie c’est conquérir un bonheur à notre mesure
Nombreux sont ceux qui considèrent leur quotidien comme une forme constante de compétition. Il faut avoir le meilleur travail, la meilleure voiture, le sapin de Noël le plus spectaculaire, célébrer la fête d’anniversaire la plus originale pour que notre fils soit le plus populaire à l’école…
C’est comme si la caractéristique déterminante de la vie en société était précisément cela, concourez, mettez-vous dans une position avantageuse par rapport au reste du monde.
Cependant, il y a quelque chose d’évident dans tout cela. Celui qui comprend sa vie à travers ce filtre éprouvera constamment une seule sensation. Le fait d’être frustré, ne jamais pouvoir se sentir satisfait.
À la fin de la journée, il y aura toujours quelqu’un qui est en avance dans quelque chose, qui est meilleur sur ses propres mérites. Le besoin de rivaliser, d’être meilleur que les autres est la plus inutile des souffrances.
Gagner dans la vie doit consister à conquérir un type de bonheur dont soi-même est la seule référence. Se dépasser, se fixer des objectifs et se tester pour les atteindre est le test de vie le plus satisfaisant.
Cependant, nous appliquons ce que les écologistes définissent comme le principe de l’exclusion concurrentielle depuis de nombreuses décennies, c’est-à-dire nous défier les uns les autres afin que seuls les plus favorisés soient au-dessus des autres.
Mais cela change. Dans ce monde de plus en plus interconnecté et globalisé, de nouvelles dynamiques sociales et, surtout, des besoins urgents émergent. Aujourd’hui plus que jamais, il est prioritaire de structurer une vie plus coopérative et moins compétitive pour résoudre les nombreux défis qui nous attendent.
Pourquoi y a-t-il des gens qui préfèrent rivaliser que collaborer ?
Nous avons passé beaucoup de temps à appliquer une approche concurrentielle dans la plupart de nos contextes sociaux. Nous le faisons parce que c’était (et c’est) le seul moyen d’obtenir un emploi, d’obtenir une place, d’attirer l’attention ou le respect d’un certain groupe… Maintenant, au-delà du fait qu’il est parfois nécessaire de rivaliser, il y a ceux qui le font par nature. La raison ?
- Cela est souvent dû à une faible estime de soi. Pour eux, gagner dans la vie, c’est pouvoir se sentir supérieur aux autres et ainsi obtenir de la nourriture pour l’ego et des renforts pour leurs insécurités. Au contraire, s’ils doivent s’impliquer dans des tâches collaboratives pour ce type de personnes, cela ne représente aucun avantage et, par conséquent, ils l’évitent.
- À d’autres moments, il s’agit d’une personnalité focalisée sur l’envie, sur le besoin presque obsessionnel d’avoir ce que l’autre a, d’aspirer à ce que l’autre a accompli.
Enfin et surtout, nous ne pouvons pas oublier qu’une partie des personnes hautement compétitives au profil clairement agressif se cachent derrière l’ombre du narcissisme le plus pathologique et le plus nocif. Ce sont ces hommes et ces femmes qui aspirent à tout prix à gagner du mérite sans hésiter à « écraser » l’adversaire.
Pour gagner dans la vie, coopérez et mettez-vous au défi
Si vous voulez gagner dans la vie, mettez-vous au défi. N’aspirez pas à ce que l’autre a, vous ne devez pas dépasser les autres pour atteindre une position de pouvoir et de pertinence.
Car sur le long terme, il se passera toujours quelque chose qui vous poussera à vouloir plus, à continuer à éprouver des carences à combler, l’envie à satisfaire. Comprendre la vie à partir d’une compétition continue est synonyme de souffrance.
D’un autre côté, si vous êtes en concurrence avec vous-même, les choses changent. Si vous vous définissez comme une référence et placez des objectifs et des défis à atteindre à votre horizon, vous vous sentirez plus motivé et la récompense aura meilleur goût. Petit à petit, vous construirez un bonheur adapté à vos besoins, à votre rythme et adapté à vos caractéristiques.
De même, il est important de prendre en compte un détail. Il est temps de créer des scénarios dans lesquels se déroule une intelligence collaborative, celle dont nous faisons tous partie, combinant idées, action, réciprocités et organisation.
Il est temps d’arrêter de rivaliser pour créer des alliances et être en mesure d’avancer ensemble vers un avenir avec des solutions aux besoins actuels.
Cet article Pour gagner dans la vie, il ne faut pas toujours rivaliser est apparu en premier sur Nos Pensées.
Comments