Saviez-vous que la vocation se construit aussi ?

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Vous considérez que la vocation est quelque chose d’inné ? Certaines personnes naissent avec une série d’aptitudes qui leur permettent d’être compétentes dans des professions déterminées. Par exemple quelqu’un pour qui il est facile de transmettre clairement et simplement différents concepts liés à une matière en permettant une bonne assimilation des autres, peut devenir un grand professeur.

Néanmoins, il y a des personnes qui n’arrivent pas à trouver leur vocation ? La réponse est « non ». En effet, comme nous le verrons, la vocation peut également se construire. Cette idée mène à une question : qu’est-ce qu’est réellement la vocation ?

Selon le mémoire d’une étudiante de l’université de Séville intitulé Origen y configuración de la vocación docente: análisis de la asociación «La tribu educa» (Origine et configuration de la vocation enseignante : analyse de l’association « La tribu éduque »), « la vocation est l’inclinaison que l’individu manifeste envers une profession ou des études en particulier ». Mais, on ne possédera pas toujours les compétences pour pouvoir l’exercer. Par conséquent, on doit les acquérir et travailler.

Construire la vocation

Il est possible que nous ne nous identifions nullement avec ce qui a été évoqué. Nous ne sommes peut-être pas nés avec une série d’aptitudes qui nous permettent de trouver notre vocation dans un environnement qui l’ait favorisé. Ou n’avons peut-être pas accès à l’acquisition de ces aptitudes dont nous avons besoin. Que se passe-t-il dans ces circonstances ? Sommes-nous destinés à travailler dans quelque chose que nous n’aimons pas ?

Il est possible que la fonction que nous occupons actuellement ne nous intéresse pas et que nous le fassions seulement parce que nous avons besoin d’argent. Ce peut être n’importe quel type de profession : nettoyer, travailler dans une compagnie d’assurances, être téléopérateur, être gérant d’une entreprise, etc. Le fait que cela ne nous plaise pas peut faire que nous nous sentions démotivés et dépourvus d’envie de donner le meilleur de nous-mêmes. Mais cela peut changer.

Améliorer les compétences

L’une des meilleures façons de commencer à construire la vocation est d’améliorer nos compétences en suivant un cours ou en nous inscrivant à un séminaire. Certaines entreprises mettent en place des mesures incitatives aux employés qui progressent dans leur travail. Cela peut se traduire par une hausse de salaire, une opportunité de promotion interne ou d’une formation prise en charge par l’entreprise.

Le fait de nous rendre compte que nous sommes toujours plus professionnels et que nous faisons mieux notre travail peut faire qu’il finisse par nous enchanter. Peu importe si le travail consiste à traduire du texte ou à s’occuper des clients qui entrent dans un restaurant. Dans tous les cas, la vocation peut se construire.

Nous sentir fiers de notre travail pour construire notre vocation

Avoir commencé à travailler ces compétences nous mènera à cet autre point. Au fur et à mesure que nous découvrirons que nous sommes plus efficaces dans notre travail, plus productifs voire plus créatifs, nous nous sentirons plus fiers de ce que nous faisons. Peu à peu, notre intérêt grandira et nous oublierons ce désintérêt que nous ressentions au début.

La conséquence positive que nous obtiendrons est une nouvelle motivation pour sentir que nous avons réussi à construire notre vocation : la reconnaissanceUne reconnaissance que nous recevrons des autres et qui ne sera rien d’autre qu’une confirmation de l’atteinte de nos objectifs.

Une femme qui sourit au bureau car elle construit sa vocation

Consacrez-y seulement cinq minutes

Construire notre propre vocation n’est parfois pas tâche aisée. Dans ce cas, le travail de la recherche en soi peut se convertir en un véritable défi. Par ailleurs, ceux qui ont la vocation « en série » n’auront peut-être pas à passer par cette étape. Néanmoins, ils devront également se former, perfectionner leurs compétences et parfois, affronter des processus sélectifs (comme les oppositions) qui peuvent entraîner chez eux une grande frustration.

Cependant, au lieu de jeter l’éponge ou de nous répéter constamment « Je ne peux pas », commençons par prendre cinq minutes par jour pour apprendre comment améliorer notre rendement au travail. Nous pouvons aussi apprendre quelque chose de nouveau pour nous permettre de prétendre à un poste plus élevé ou, simplement, pour nous imprégner d’informations pour améliorer une compétence. Nous avons tous cinq minutes par jour à consacrer à la construction de notre vocation. Il n’y a pas d’excuses. Avez-vous toujours eu une idée claire de votre vocation ou, au contraire, avez-vous eu à la construire ?

 

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