La corruption d’un point de vue psychologique est un sujet d’intérêt récent pour cette branche de la connaissance. Tout au long de cet article, nous vous parlerons de ce qu’est la corruption et envisagerons plusieurs types de corruption. En plus de montrer cette pratique d’un point de vue psychologique avec une étude dont nous discuterons à la fin.
Le mot « corruption » flotte dans le présent avec plus de fréquence et de persistance que nous ne le souhaiterions sûrement. La preuve en est le taux de reproduction des informations diffusées par les médias dans lesquelles sont impliqués des gens qui, par leur fonction publique, devraient être des modèles.
Quand parle-t-on de corruption d’un point de vue psychologique ?
On peut définir la corruption comme une forme d’autoritarisme caractérisée par l’utilisation du public à des fins privées (Benbenaste, 1999). Nous voyons également la nécessité de distinguer deux types de corruption :
Premier type de corruption
Elle découle de l’impact de la valeur commerciale. Sur la subjectivité de ceux qui sont en position de dirigeant ou de fonctionnaire de l’État.
Est corrompu quiconque, en utilisant sa position politique ou en tant que fonctionnaire de l’État, cherche à obtenir plus d’argent que ce que la société lui octroie légalement.
Les corrompus veulent consommer et se comporter selon les directives du marché au-delà de ce que leur revenu légal permet. Cependant, ils ne produisent ni ne rivalisent. Comme les acteurs économiques ou les salariés qui sont dans la dynamique du marché.
En somme, le corrompu n’est pas productif pour l’État et ne se sent pas capable d’entrer et de se maintenir dans la compétition inhérente à la dynamique du Marché.
Deuxième type de corruption
C’est l’incidence dans la pratique politique de l’État et des formes de pouvoir précapitalistes.
Cette seconde forme est prédominante dans les pays sous-développés ou qui, par rapport au cours du développement mondial, restent chroniquement dans un relatif retard.
La forme de dépendance inconditionnelle entre le chef ou le patron et ses partisans génère un lien sans médiation. Dualiste, dont les pôles sont : soit la loyauté, soit la trahison.
Lorsque le leader accède à l’État, il intègre, à partir du critère de loyauté, plusieurs personnes qui, fréquemment, ne sont pas qualifiées pour exercer les fonctions du poste qu’elles assument.
Cependant, ce que nous considérons le plus comme étant de la corruption est le premier type. Des expressions telles que l’inefficacité est égale ou pire que la corruption. Comme en témoignent les enquêtes menées en Argentine depuis 1999. Elles indiquent que cette forme de corruption précapitaliste n’est pas souvent perçue comme telle par les citoyens du pays (Benbenaste 2005).
Psychologie politique : la corruption d’un point de vue psychologique
Une étude réalisée par Anderson et Tverdova (2003) sur l’impact de la corruption et des alliances politiques dans la société soutient que l’attitude des citoyens enargvers les gouvernements – dans les pays où la corruption politique est élevée – est négative.
Les auteurs de l’étude affirment que les groupes sociaux critiquent le système politique de ces gouvernements et se méfient des autorités locales. Même si elles se considèrent comme des gouvernements démocratiques. D’un autre côté, les critiques et la méfiance sont nettement atténuées parmi les partisans du régime.
La conclusion de cette recherche est que, bien que les pratiques gouvernementales qui compromettent les principes démocratiques soient des indicateurs importants du type de gestion politique qu’un pays développe, la corruption ne réduit pas le soutien de l’électorat aux institutions politiques dans la même mesure par rapport à la politique, la culture et l’économie.
Le résultat de cette recherche est intéressant lorsqu’il s’agit de tirer des conclusions sur l’analyse du discours. Autour de la question de la corruption d’un point de vue psychologique et des politiques gouvernementales contextuelles.
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