Les droits fondamentaux trouvent leur origine à la fin du XVIIIe siècle en France, avec la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen. Le concept des droits de l’Homme remonte à la loi naturelle établie par les Romains dans les temps anciens, et basée sur des idées rationnelles dérivées de la nature des choses.
Le droit est entendu comme étant l’ensemble des normes juridiques créées par l’État afin de réglementer la conduite des personnes, et dont le non-respect implique une sanction judiciaire.
Ainsi, la loi établit une base pour la coexistence sociale. Afin d’assurer à tous les membres du monde sécurité, égalité, certitude, liberté et justice. Le but de la loi est d’établir l’harmonie, l’ordre et l’équilibre social.
L’objectif de cet article est l’étude de ces concepts, ainsi que de leurs caractéristiques, de leurs différences et et de leur impact social.
Les droits de l’Homme
En suivant la définition de la loi, nous pouvons introduire et comprendre les droits de l’Homme comme étant une limitation des actions de l’État à l’égard des individus, en leur accordant un espace de liberté en fonction de leur propre condition d’être humain.
Ainsi, les droits de l’Homme sont indispensables pour vivre dignement, librement, dans un environnement juste et pacifique.
Il s’agit de droits que tout le monde obtient dû au simple fait d’exister. Ils ne font aucune distinction de sexe, nationalité, origine ethnique, couleur, religion, résidence, langue, parti politique, âge ou condition sociale, culturelle ou économique.
Les droits de l’Homme sont :
- Universels
- Inviolables
- Non transférables
- Irrécupérables
- Interdépendants
Ainsi, le droit international des droits de l’Homme établit l’obligation pour tous les pays d’agir de manière spécifique pour promouvoir et protéger les droits de l’Homme et les libertés fondamentales des individus.
Les fondements de cet ensemble de règles se trouvent dans la Charte des Nations Unies (1945) et dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme (1948).
Droits fondamentaux
Pour qu’un droit fondamental existe, un droit humain doit exister au préalable. Nous pouvons considérer un droit fondamental comme la garantie qu’un pays offre aux individus à l’intérieur de ses frontières. Ces droits sont régis par la Magna Carta, dans les constitutions des États. En raison de leur importance : ils sont fondamentaux.
Ceux-ci sont différents des autres droits établis par les constitutions, car ils sont inaliénables (acquis au moment de la naissance) et ne peuvent faire l’objet d’aucune transaction ou échange.
En outre, la défense des droits fondamentaux est généralement plus utilisée en termes judiciaires, lorsque nous parlons de sociétés démocratiques, car ils sont considérés comme étant un pilier fondamental de la société.
De cette façon, nous pouvons voir que chaque pays a ses propres droits fondamentaux. Malheureusement, beaucoup ne sont pas respectés.
La différence entre le droit fondamental et le droit de l’Homme
La principale différence réside dans la territorialité. Les droits de l’Homme sont universels, sans limitation. Au contraire, un droit fondamental se trouve dans un système juridique spécifique, avec les limitations que la loi accorde. Par conséquent, le concept de droits fondamentaux prédomine dans l’ordre étatique.
Un droit fondamental est d’abord et avant tout un droit créé par la constitution. Par conséquent, la préexistence du droit pour la configuration d’un droit fondamental doit être considérée.
Les droits de l’Homme ont un contenu beaucoup plus large que celui des droits fondamentaux. Ainsi, nous voyons que la distinction entre les droits de l’Homme et les droits fondamentaux est importante : tous les droits de l’Homme ne sont pas reconnus comme étant des droits fondamentaux.
Cela nous permet de voir que dans l’ordre interne des États, et en particulier dans la doctrine constitutionnelle, une distinction est faite entre les droits fondamentaux et les droits de l’Homme. Le concept de droits fondamentaux a prédominé dans l’ordre de l’État. Cette distinction produit également une série de conséquences dans l’ordre interne des États.
« Cette différenciation et donc ses conséquences ne correspondent pas à l’existence d’un ordre juridique pluriel au sein de l’Etat. Entre autres conséquences, la persistance de cette distinction entre droits fondamentaux et droits de l’Homme a tendance à diminuer la jouissance effective des droits économiques, sociaux et culturels », comme l’a déclaré le juriste Gonzalo Aguilar Cavallo.
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