L’acarophobe présente une angoisse intense à l’idée d’avoir des acariens ou plus généralement des parasites microscopiques sur son épiderme.
Le patient est convaincu de ressentir des choses « circuler » sur sa peau.
Il peut même parfois décrire leur parcours.
Le patient peut craindre que ces parasites nuisent à sa santé, à son intégrité physique.
Les mécanismes d’évitement se situent parfois dans le cadre des troubles obsessionnels compulsifs (TOC).
Autrement dit, le patient se lave après un contact « douteux », achète des vêtements/draps « anti-acariens », pensant limiter ainsi les risques.
La peau peut également être scrupuleusement scrutée et des rendez-vous intempestifs chez le dermatologue peuvent avoir lieu sans raison médicale.
Quel traitement psychologique de l’acarophobie ?
Elle est traitée principalement par PNL, programmation neurolinguistique ou TCC, thérapie cognitivo-comportementale.
La thérapie mise en place consiste à faire effectuer le premier travail par le phobique lui-même.
Il doit être convaincu que ce qu’il fait ne sert à rien.
Il s’en suit un travail important avec le psychologue pour déconstruire toutes les pensées erronées qui alimentent les phobies et les compulsions.
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